A PROPOS

 Cie 23multipliants


La compagnie 23multipliants est une compagnie de danse contemporaine  créée en suisse en 1999 sous le nom de Cie Christine D.

Sa directrice artistique dépose ensuite ses valises pour 12 ans à l'île Maurice. En 2009, elle s'inspire de l'arbre du Banian, appelé là-bas Multipliant, pour renommer sa compagnie. A l'image de cet arbre, dont les branches s'ancrent au sol pour devenir à leur tour racines, la chorégraphe aime rencontrer des artistes aux parcours divers;  s'imprégner de manières variées de voir le monde et de le retranscrire. Des liens solides se tissent, le temps d'une ou plusieurs créations, puis les chemins se poursuivent dans d'autres directions.

La plupart des créations de la compagnie sont ainsi nées d'une rencontre avec un artiste. De ces échanges ont émergé des réflexions, des questionnements et de nouvelles rencontres. 

Des artistes mauriciens tels que le musicien Yannick Nanette, les danseurs Michaël Marmitte, Stéphanie Brabant, Anthony Joseph, l'écrivain Shenaz Patel, le plasticien Nirmal Hurry et le designer Emilien Jubeau ont collaboré aux créations de la compagnie. 
De l'île Maurice les rencontres se sont étendues à l'Océan Indien avec le danseur malgache Njiva Andrianantenaina et la soprano réunionnaise Sabine Deglise.

De retour en Suisse, les collaborations se poursuivent avec, notamment, le musicien Roméo Bonvin, les comédiennes et metteurs en scène Pauline Epiney et Coline Ladetto et la chorégraphe Marcela San Pedro.

Depuis 2012, la compagnie explore les différents espaces de représentation : théâtres, musées, galeries et espaces publics: 
- l'espace noir du théâtre favorise l’immersion, la fixation ; le public y doit être calme et attentif, pour une durée spécifique. La pièce qui y est présentée n’existe qu’en présence d’un public. 
- dans l’espace d’exposition, le spectateur est mobile, il a un rapport au temps très ouvert, il ne respecte pas forcément la temporalité des œuvres. Son parcours peut être de l’ordre de la distraction, du flâneur, d’une déambulation ouverte. Le public peut donc être également absent alors que la pièce, elle, continue.

La directrice artistique joue avec l'idée de ne pas exiger d'attention, de laisser les spectateurs libres de choisir combien de temps ils restent, quand ils s’en vont, s’ils continuent les conversations entamées.
Elle questionne également sur la perception du temps, le rapport à la durée et notre façon d'être présent dans une situation.

En 2022-2023, la compagnie créera pour la première fois un spectacle jeune public.

 Christine D'Andrès


Christine D'Andrès suit une formation en danse classique, puis contemporaine auprès des chorégraphes Noemi Lapzeson et Philippe Saire. Elle passe ensuite une année à New York chez Trisha Brown où elle prend également des cours chez Merce Cunningham, au Limòn Institute et au Movement Research. Parallèlement à sa formation de danseuse, elle obtient un diplôme en psychomotricité à l’Université de Genève et participe à des formations en danse thérapie au Laban Centre à Londres et auprès de Benoît Lesage à Bruxelles. Cela lui permet de pousser plus loin ses explorations et sa connaissance du mouvement. Forte de ses connaissances, elle initie des ateliers tant auprès de professionnels, que d’amateurs, d’adultes, de jeunes, ou encore de personnes en milieu carcéral ou hospitalier.

De 1993 à 1997, entre Genève, Zürich et le Valais, elle participe à de nombreuses créations comme Wild Tradition de la Cie Harth-Gentinetta ou Promenade dans un Jardin création de Noemi Lapzeson, pour le Festival de la Bâtie.

En 1998, elle y crée son premier solo au Dance Space à New York et travaille comme assistante du chorégraphe Paulo Henrique pour Minimally Invasive créé à Lisbonne pour l’Expo'98.

De retour en Suisse, en 1999, elle crée sa première pièce Verticales Opales au TLH-Sierre.

En 2000, Christine s’installe pour 12 ans à l’île Maurice. De ces années insulaires naissent 4 créations: Carnets R.M. (2000) présenté au Festival Rilke en Suisse, Liens îliens (2009) pour laquelle elle emmène 4 artistes mauriciens en résidence en Suisse, Palab’ (2009) à la demande du festival de danse I’Trôtra à Madagascar et [inner::SPACE] (2012) créé entre La Réunion et l’île Maurice. Tout en continuant son propre travail chorégraphique, elle collabore avec la compagnie de danse contemporaine Omada en tant que chorégraphe, danseuse et pédagogue. Elle travaille également pour les compagnies réunionnaises Tétradanse et Talipot et prend part à des masterclass données par des chorégraphes de passage dans l’Océan Indien : Pascal Montrouge, Sello Pesa, Sylvie Guillermin, Hervé Robbe, Eric Languet...

De retour en Valais fin 2012, elle questionne la place de l’interprète et celle du spectateur. De ses réflexions nait d’abord IN[her]SPACE, une performance dansée de 7 heures, qui déstabilise les démarcations conventionnelles entre l’artiste et le spectateur. Avec M[rV] :: elle crée entre théâtres, musées et espace public, en présentant la même œuvre dans ces différents contextes et s’adaptant à l’architecture de chacun de ces lieux. Avec Zone 30, elle propose 15 courtes performances - de 6 à 12 minutes - qu’elle joue dans l’espace public. Elle collabore également avec de nombreuses compagnies romandes telles que la Cie Push Up, la Cie du Homard, la Cie Kokodyniack et performe dans Le Cromlech (Psychodrame 4) pour Oscar Gòmaz Mata ainsi que dans La Machine dans la Forêt pour la Cie ADVQ.


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